Il y a des artistes qui arrivent dans nos vies comme un coup de tonnerre. Un choc sonore, un uppercut émotionnel. Des artistes qui vous font arrêter tout ce que vous faisiez, qui vous prennent par la main — ou par le cœur — pour vous dire : “Écoute, vraiment. Écoute-moi.”

Wallace Cleaver en fait partie.

Je suis un passionné de musique. Mon univers, c’est plutôt les BPM qui cognent, les beats qui claquent, les nappes électroniques qui montent. Techno, house, dance music. Voilà mon terrain de jeu. Et pourtant…

Il y a près d’un an, mon fils me fait découvrir Bekar. Une claque. Une urgence. Des mots vrais, une énergie brute, une sincérité à l’état pur. On a fini par aller le voir en concert, presque comme une évidence. Puis récemment, il revient vers moi : “Écoute ça.”

Wallace Cleaver. Un nom énigmatique, presque absurde. Et pourtant…

Wallace CLEAVER

Je me méfie toujours un peu des nouveautés. C’est peut-être générationnel. Le son d’aujourd’hui n’a pas toujours les clés de mon cœur. Mais là… Roll over. Comme pour Bekar, la magie a opéré dès les premières notes. Ce n’est pas un artiste que l’on écoute. C’est une onde qui vous traverse. Des paroles qui s’ancrent, une musique qui s’infiltre. Wallace Cleaver, c’est l’art de dire les choses, avec les tripes.

Il y a eu “Plus rien n’est grave”, “Dans ma tête”, “Pardon”. À chaque morceau, une sensation différente, une vérité brute, intime, universelle. Et puis, il y a eu “Marcel”.

Et là… le silence. Le genre de silence lourd de souvenirs, de ceux qu’on partage sans parler. Marcel, c’est nos grands-parents, c’est la tendresse, c’est le manque, c’est l’adieu. Wallace met en musique ce qu’on ne sait pas dire. Il transforme le deuil en poésie. Et moi, amateur de dancefloor et de kicks puissants, j’ai juste eu les yeux humides. Comme ça. En voiture. Avec mon fils.

Et puis il y a ce clip « Merci » qui dure près de 30 minutes. Une immersion. Une vie racontée. Une parenthèse cinématographique hors du temps. C’est rare de voir un artiste prendre le temps, justement. Le temps de nous plonger dans une œuvre complète, profonde, belle.

extrait de « Merci »

Et là, je viens de terminer le visionnage de son concert à l’Olympia.

Que dire… sinon que j’ai eu l’impression d’y être. De sentir cette communion entre un artiste et son public. Ce frisson qu’on ne triche pas. Cette émotion qui fait qu’un concert reste, longtemps, en soi. Wallace Cleaver, c’est un peu mon nouveau Bekar. Une nouvelle claque. Une révélation.

Alors je vous le dis simplement : allez le découvrir. Que vous soyez fans de techno, de rap, de chanson ou juste d’émotion vraie, Wallace vous touchera. Parce que parfois, la musique dépasse les styles. Elle se vit.

Le clip  » MERCI » de Wallace CLEAVER
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